là où je croyais être il n'y avait personne
Cie Shindô


Théâtre
à partir de 15 ans
1h15
Bert et Ange
sur les traces de Marguerite Duras
Un intérieur pastel et rétro, deux fauteuils Club, une machine à écrire. La pièce commence, il s’agit d’un dialogue entre Agathe et Ulrich, personnages du roman L’Homme sans qualité de Robert Musil. Mais soudain Ange et Bert, les acteurs, s’arrêtent de jouer : "Arrêtons, ça marche pas, on n’est pas bons." Est-ce le public qui ne comprend rien ? Quoi qu’il en soit, ils décident avec un brin de dérision d’écrire eux-mêmes la suite du spectacle. Et qui pourrait les inspirer sinon leur idole, Marguerite Duras ? Ils écrivent donc une histoire à sa manière, l’histoire d’une sœur qui aime son frère. Flirtant avec l’absurde, Bert et Ange s’interrogent sur les personnages qu’ils construisent devant nous, leurs désirs, leurs troubles, leurs raisons et leur déraison. Peu à peu ils cessent de penser en acteurs pour se mettre dans la peau d’auteurs, dans un dialogue tâtonnant, un peu décalé, ils décortiquent les mécanismes de la fiction. Et toujours, Duras est là, en filigrane. Elle les fascine et dans ce processus d’écriture, tout revient toujours à elle. Après Un jour j’ai rêvé d’être toi, ce deuxième volet des Traités de la perdition de la compagnie Shindô plaira aux amoureux de Duras comme à ceux qui souhaite la découvrir.
Conception, jeu, scénographie Anaïs Muller, Bertrand Poncet direction d’acteur Pier Lamandé scénographie Charles Chauvet lumière Diane Guérin musique Antoine Muller et Philippe Veillon vidéo Romain Pierre
coproduction Théâtre d’Arles, Théâtre La passerelle, Théâtre du Bois de l'Aune-Aix en Provence, La Comédie de Picardie soutien La Chartreuse, la DRAC PACA, la Région SUD PACA, le Département des Bouches-du-Rhône, Spédidam
Le TDB a accueilli la compagnie Shindô en résidence de création au printemps 2021 pour la création du troisième volet des Traités de la perdition, autour de Proust.
Dim 17 oct 15h
Le Piano-bar se métamorphose en salon de thé !
Expérience immersive : Une entrée en Durassie où tout est poésie !




